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Comme dans un conte de fée

La halle de Revel
A Revel, en Haute-Garonne, des gens sans scrupules ont abandonné une chatte avec sa portée dans une boite en carton sous la halle centrale.
D’après un employé de l’Office du Tourisme, ce n’est pas la première fois que des malotrus se débarrassent de leurs chats à cet endroit. Une fois, quelqu’un a même carrément jeté un chat dans le bureau de l’Office, voisin de la Halle, avant de s’enfouir en courant. C’est lamentable!

Revel est une bastide médiévale située dans le Lauragais, à 50 km de Toulouse. C’est là qu’a été organisé le premier meeting aérien de la Haute-Garonne le 3 Juillet 1910.
La petite chatte, héroïne de notre conte, s’est-elle prise pour un avion pour monter en haut de la halle centrale au Beffroy ?
Cette fois-ci, les pompiers ne se sont pas déplacés pour rien.
Bloquée sous le toit de la halle, la chatte miaulait à pierre fendre. Les pompiers ont déployé la grande échelle et, au bout d’une demi-heure, ont réussi à délivrer la chatte de la charpente où elle était restée coincée et l’ont redescendue.
Heureusement, pour notre héroïne, l’histoire se termine bien. Parfois, la réalité rejoint les contes de fées.

La petite femelle a été conduite chez le vétérinaire du coin pour un contrôle après toute une journée passée sous la charpente par 40°.
Elle ne souffrait pas de déshydratation et allait bien. Comble du bonheur, elle a même été adoptée par un stagiaire de l’Office du Tourisme. On peut dire qu’elle est née sous une bonne étoile. Ce que l’histoire ne nous dit pas, c’est ce que sont devenus les chatons de la portée. Souhaitons-leur une issue heureuse comme à la mère. Les chatons ont toujours du succès auprès des adoptants pourvu qu’ils soient un peu sociabilisés.

En tous cas, cette chatte ne s’est pas moqué des pompiers comme l’ont fait certains greffiers qui, après avoir ameuté la population de leurs miaulements apparemment effrayés, redescendent de leurs propres moyens, en ignorant les efforts des pompiers pour les délivrer. Elle n’a pas fui à l’arrivée de ses gentils sauveteurs.

L'article de la Dépêche du 2 août 2013

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