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Un meurtrier trahi par son chat

Une première au Royaume-Uni : un criminel vient d’être confondu à cause des poils de son chat, Tinker, retrouvés sur la victime. L’analyse ADN a prouvé que les poils étaient ceux du chat du suspect qui a donc pu être condamné.

L’affaire remonte à Juillet 2012 où un corps démembré est retrouvé sur la plage de Portsmouth au sud de la Grande-Bretagne. Il s’agissait de David Guy demeurant dans le voisinage d’un certain David Hilder qui va très vite devenir le suspect principal de ce crime.

Le meurtrier pensait se débarrasser du corps et ne jamais être identifié. C’était compter sans son chat. En effet, les enquêteurs ont retrouvé sur le torse du cadavre des poils de chat. Ils ont donc décidé de tenter d’identifier ce chat.

Cela a été rendu possible suite à une initiative de l’université de Leicester dans le centre de l’Angleterre.

En effet, des membres de l’Université ont crée un fichier génétique à partir des empreintes de 152 chats.

Le médecin légiste, Jon Wetton, à l’origine de la constitution de ce fichier, explique à quel point cette technique appliquée sur les chats peut être intéressante car au Royaume-Uni, on compte 10 millions de chats soit un chat dans un quart des foyers. Ces chats déposent leurs poils et leurs squames sur les vêtements et les meubles à l’intérieur des habitations où ils vivent et peuvent ainsi apporter la preuve de la culpabilité de leur maitre. Une base de données a également été créée pour les chiens.

Dans le cas de David Hilder, les Tribunaux ont pu se fonder sur l’analyse ADN du chat pour prouver sa culpabilité. Il vient d’être condamné en Juillet 2013 à la prison à perpétuité dont douze ans de sureté. 

Si l’utilisation de l’analyse ADN sur des poils de chat est une première en Angleterre, cette technique a déjà été utilisée aux Etats-Unis où un fichier génétique félin existe. Au Canada également : un meurtrier a été condamné en 1996 pour l’homicide  de son épouse après l’analyse des poils de son chat trouvés sur les lieux du crime.

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