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Des chats à l'Université de Beyrouth !

300 chats vivent sur le campus de l’Université américaine de Beyrouth. Les petits félins évoluent dans un cadre prestigieux de 70 hectares avec vue sur le mer, arbres centenaires et terrains de sport. Ils ne manquent pas le RDV à 6 h30 du matin pour la distribution de croquettes.
Il sont là depuis 50 ans. D’où viennent-ils ? D’après le site Konbini, leur histoire se confondrait avec celle de ce petit pays déchiré par quinze ans de guerre. Les Beyrouthins auraient fui les combats en laissant leur chat à l’Université où, pensaient-ils, ils seraient moins en danger que dans la rue. Peut-être est-ce une légende quand on sait qu’un couple de chats adultes peut engendrer jusqu’à 20.000 individus en seulement trois quatre ans. Les chats sont bel et bien présents et plutôt appréciés par l’élite estudiantine libanaise.
Le Responsable de l’Environnement, Santé, Sureté et Risque de l’Université, M. Farouk Merhabi indique que depuis 2002, la Direction a décidé de gérer au mieux la population des chats en recourant à la stérilisation, identification, vaccination sans oublier la nourriture.
Il faut dire que cette université n’a rien à envier aux universités américaines et que le cout des formations est très élevé. Aussi, un budget d’environ 32.000 $ a été affecté à l’entretien des chats. Une vétérinaire est embauchée à temps partiel, Rosemarie Jaouhari, et prend en charge les chats nécessitant des soins avec l’aide des bénévoles.
Le nombre des  félins est difficile à contrôler car des mauvais maitres en profitent pour y abandonner leur propre chat quand ils n’en veulent plus et ces derniers viennent grossir les rangs des squatter. Pour lutter contre cette surpopulation, Farouk Merhabi en propose à l’adoption.
Les chats divisent les étudiants. 56 % sont pour leur maintien, 46 % ne les apprécient pas.
Les malheureux sont soumis à la dure loi des chats libres. Certains sont maltraités par des salauds, d’autres sont négligés bien que malades ou accidentés.
Pourtant, Rosemarie  Jaouhari et les bénévoles, comme Sarra, créatrice du compte  Instagram AUBcats Karim, Zeina... font un travail remarquable mais ils ne sont pas assez et manquent de moyens.Mais, après tout, n’est-ce pas réconfortant de voir que, dans un pays où vivent tant d’hommes et femmes réfugiés et nécessiteux, certains se préoccupent néanmoins de nos amis les chats pour lesquels ils gardent de la compassion.

C'est plus de 32000 dollars par an qui sont consacrés à leur sauvegarde.  

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En savoir plus sur les chats de l'université américaine de Beyrouth.

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