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Siglinda Scarpa, une artiste de 72 ans vit avec 300 chats

Siglinda Scarpa, une artiste de 72 ans vit avec 300 chats

Le New york Time nous relate l'histoire de Siglinda Scarpa, une artiste créatrice de céramiques de 72 ans amoureuse des chats qui vit au milieu non seulement de 300 chats mais aussi de toutes sortes d'animaux dans un véritable arche de Noé. 
Roger Manley, le conservateur du Musée de Gregg à la North Carolina State University, où les œuvres de Siglinda Scarpa seront exposées à l'automne prochain, l'appelle «la Mère Teresa des animaux» et la compare à Albert Schweitzer. Un petit chaton, qui avait failli mourir noyé dans une tempête, il y a 7 ans a changé le cours de ma vie explique Siglinda.  
Après être arrivée d'Italie à New York, où elle a enseigné, à Greenwich Maison Manhattan, l'art de la poterie, elle est très vite fatiguée de la vie en ville et décide de s'installer en Caroline du Nord en 1995.
"On s'y sent comme en Italie dit elle ! La propriété qu'elle a acquise est devenue très rapidement un refuge pour les chats où l'euthanasie n'est pas pratiquée comme dans de nombreux autres refuges de son Comté.
A peine arrivée, les  portées de chatons ont commencé à affluer à sa porte. Un groupe de secours, lui a d'abord envoyé six chats de la Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina, un autre à New York, lui a demandé de prendre 19 chats à la suite de la mort de leur maitre.
Elle a aussitôt lancé une association pour collecter de fonds afin de s'occuper des chats qui arrivaient de partout et aujourd'hui, c'est au moins 250 chats qui sont en attente d'adoption.
Même si les factures des vétérinaires sont réduites au maximum, elles sont toujours trop élevées notamment pour les chats qui ont besoin de chirurgie.
Le Dr Bonnie Ammerman, un vétérinaire qui fait souvent des visites à Siglinda, a déclaré: "Elle va bien au-delà de ce que beaucoup de gens feraient pour leur propre animal de compagnie. La plupart de ses chats sont sauvages, de sorte qu'ils ne sont pas adoptables, mais Siglinda fait tout ce qu'elle peut pour les sociabiliser."
Dr Ammerman, qui possède un certain nombre de céramiques de Mme Scarpa, a été étonné par l'harmonie que Siglinda Scarpa a su créer entre autant d'espèces.
Hélas, explique Siglinda, beaucoup trop de chats se retrouvent dans des refuges de comté qui utilisent encore des chambres à gaz à monoxyde de carbone pour les tuer. Et ce bien que cette pratique ait été interdite dans plus d'une douzaine d'États. Aujourd'hui l'American Veterinary Medical Association recommande l'usage de barbituriques, une forme plus humaine de l'euthanasie si l'on peut dire.
Siglinda prend autant d'animaux qu'elle peut en accueillir de ces refuges pour leur éviter une fin tragique, mais il y a une limite.
Enfin, elle s'inquiète de savoir qui va pouvoir perpétuer son oeuvre quand elle ne pourra plus prendre soin de ses protégés.
Mme Scarpa connaît le nom de tous ses chats et leur histoire, que ce soit un nouvel arrivant ou l'un des plus chanceux ronronnant sur son canapé.
Et explique t'elle "Rosa a de l'asthme et prend des médicaments", "Walter se remet d'une opération chirurgicale ", "Tigrou,  est sourd", "celui ci a été jeté à la rue parce que le nouvel amoureux de sa propriétaire n'aimait pas les chats, "Alex, vient juste d'être sauvé d'un refuge d'une mort certaine", "Celui ci après la mort de sa propriétaire a été abandonné" ,"Gibson quant à lui a été trouvé blotti à côté du musicien qui l'aimait et qui était mort dans sa caravane, chaque fois, chose étonnante et ètrange, que de la musique est diffusée à la radio, Gibson s'approche du poste»,
Mme Scarpa a dit qu'elle envisage d'être enterrée sous le chêne où ses animaux sont ensevelis.
"Ceci est ma maison et eux sont mes bébés."

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9/05/2015

L'article du New York Times relatant l'histoire de Siglinda Scarpa la dame aux 300 chats

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