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Une armée de dératiseurs à moustaches pour Clamecy

Une armée de dératiseurs à moustaches pour Clamecy

Le site du Journal de Centre France nous apprend que la déchetterie de Clamecy dans la Nièvre a fait preuve d’originalité en confiant la dératisation des lieux à des chats ce qui est plus écologique, moins onéreux et tout autant efficace que les raticides.
Cette idée plutôt sympathique vient de M. François Peignot qui est à la tête d’une équipe d’une quinzaine de chats dont la mission est de chasser les rongeurs.
La déchetterie attire les rats ou souris car il y traine des restes de nourriture, bouteilles de lait, emballages d’aliments... La dératisation est indispensable mais utiliser les raticides, c’est mettre du poison et des produits toxiques dans le nature avec les risques que cela comporte. L’idée est venue par hasard. François Peignot a remarqué un jour des chats errants qui circulaient sur la déchetterie, attirés par les résidus de repas et au lieu de les chasser, il a décidé de monter une véritable organisation autour de ces chats.
Ces derniers sont stérilisés pour éviter une trop grande prolifération et sont nourris par les commerçants du voisinage. Cela se passe de la façon suivante : le boucher de Corvol-l’Orgueilleux, livre à la déchetterie des morceaux de viande invendus plutôt que de les jeter, d’autres commerçants du marché font don de leurs restes et même la Jardinerie-Animalerie Jardiland cède les paquets de croquettes déchirés qu’elle ne peut pas vendre mais qui sont quand même très bonnes.
Ainsi la personnalité de F. Peignot et son amour pour les chats a permis d’une part de sauver des chats errants voués à une mort à plus ou moins brève échéance et à régler le problème de la dératisation d’une façon écologique, économique et efficace.
Ecologique, car il n’est plus besoin d’épandre du poison sur la déchetterie, économique, car les raticides coutent cher (environ 2000 à 2200 € par an) et efficace car cette petite armée de chasseurs opèrent jour et nuit. En échange de quoi, les chats sont nourris un minimum (suffisamment pour qu’ils soient incités à rester mais pas trop pour qu’ils continuent à chasser).
Quand il fait trop froid, ils peuvent s’abriter dans les hangars. Ils reçoivent même des soins du vétérinaire quand ils en ont besoin.
Cette organisation sympathique permet aux chats de vivre libres et heureux. C’est un exemple de dévouement animalier à citer et à suivre. Voilà comment on peut joindre l’utile à l’agréable. En leur donnant un rôle, on a pu sédentariser et accueillir les chats errants un peu comme dans un refuge. 

 

L'article du Journal du Centre du 4 avril 2013 relatant l'embauche de dératiseurs à moustaches pour Clamecy.

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