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Euchanaz(i)e…

Euchanaz(i)e…

C’est l’histoire d’un gros c.... Tendance naze avec option nazie. On est dans les Deux-Sèvres à Brulin mais il y en a partout, l’individu ne fait hélas pas partie d’une espèce en voie de disparition. Et un jour, parce que le destin a fait que vous croisez directement ou indirectement sa route, votre vie et celle de vos proches devient un cauchemar.
C’est classique, qui n’a pas eu un gros c… pour lui pourrir un moment de sa vie soit n’a pas beaucoup bougé, soit a eu une chance insensée, genre celle du mec qui est tombé d’un avion pendant la seconde guerre mondiale, abattu à plus de 4000 mètres d’altitude, pas de parachute, et en bas, des sapins couverts de neige pour amortir l’arrivée…
Dans l’histoire qui nous intéresse, pas de sapins enneigés.
Et une victime totalement innocente, un chaton de neuf mois. Pas un pilote qui savait qu’en tout état de cause, il avait peu de chances de dépasser la dixième mission  (je tiens l’expression de mon ami Pierre Clostermann, as de la dernière guerre dans les FAFL), non un chaton, la nature la plus touchante et la plus intouchable qui soit.
Peut-on seulement imaginer que l’on puisse tuer ou torturer pour le plaisir ? J’ai probablement, et je ne suis pas le seul réussi à pulvériser un moustique qui s’était repu de mon sang, et ce royalement deux fois dans ma vie, dans tous les autres cas qui sont légion, les moustiques ont gagné. Et au moins, mes victimes n’ont pas souffert. Leurs copains se sont marrés de me voir en rage et en nage à trois heures du mat, le maringouin a le dard et l’humour féroce, mais je ne me suis pas délecté à les tuer par petits bouts.  
Mais un chaton… Incapable de faire ne serait-ce que mal… Comment peut-on ? Qui plus est, le gros con susdit est terrifiant. Quand on veut tuer un animal, on tire au calibre, pas à la carabine à air comprimé… Et c’est bien ce qu’il a fait.
Quatre projectiles à bout portant dans la tête. Les plombs diabolo ont une puissance de pénétration incroyable à bout portant, et de surcroît, il s’agit de plomb, dont la particularité est qu’il est autolubrifiant et donc n’use pas la carabine, mais il a une autre conséquence redoutable, l’empoisonnement des blessures car c’est un métal hautement toxique.
En somme, entre la douleur insupportable de la blessure et ses conséquences diaboliques sur l’état général du blessé, c’est une arme absolument dégueulasse, utilisée pour faire très mal très longtemps.
Le propriétaire a retrouvé son chat au bout de 24 heures, peut on seulement imaginer ce que peuvent être 24 heures de souffrance absolue avec des plombs dans la tête ?
Le chaton est vivant mais on imagine qu’il est traumatisé à vie et aura peut-être des séquelles physiques durables.
Supposons que l’on retrouve ce sous-mec qui a dépassé le stade ultime de l’immonde, que peut-on en faire ?
J’ai bien une idée… J’ai lu qu’Oradour sur Glane cherche un budget pour restaurer les ruines de la ville martyre.
On pourrait peut-être le condamner à réparer les murs ?
Il faudra d’abord le retrouver, on sait que les autorités dépêchent rarement cent inspecteurs sur une affaire animale, et l’on imagine que ce genre de déchet humain ne doit pas être souvent pris de remords… 

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