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Assurer l'avenir de son chat en cas de décés…

25/09/2013
Assurer l'avenir de son chat en cas de décés…

Le petit (maître du) chat est mort…
« Le petit chat est mort » est l’une des répliques les plus connues du théâtre de Molière et d’ailleurs l’une des plus difficiles à placer sur le bon ton. Exercice de style très fréquemment demandé par les jurys de conservatoires.
Mais quand c’est le maître du chat qui meurt, comment assurer l’avenir de l’animal ?
Ma position personnelle sur ce point ? J’ai ce fantasme du trappeur qui souhaite être enterré avec son chien, les exemples d’animaux, chats ou chiens se laissant mourir après la disparition de leur maître existent par centaines.
Je crois aussi qu’il y a un âge où il ne faut plus avoir d’animal de compagnie parce que l’on sait que l’on va faire le grand saut avant lui et que de toutes façons ensuite, il sera malheureux.
Il s’agirait alors d’une position totalement égoïste, on ne pense qu’à soi alors que la vie avec un chat est toujours un échange.
Encore une fois, ce n’est qu’un avis personnel.
Mais pour ceux qui laissent leur chat derrière eux, il y a des solutions.
D’abord, il faut rappeler que l’on ne peut pas léguer quoi que ce soit à un animal.
Pour assurer son avenir, il faut aussi se souvenir que l’ouverture du testament prend beaucoup de temps et que si rien n’est prévu pendant ce temps, c’est de faim et de soif que minet va claquer, pas de chagrin.
Donc, dès son vivant, on peut laisser une somme d’argent à la disposition de quelqu’un, il est intelligent de l’officialiser par acte notarié, pour qu’il s’occupe de votre animal dès votre mort et de prendre la précaution pour plus de sécurité de laisser bien en vue chez soi une lettre manifestant ce désir. Mais si le matou refuse de s’alimenter, ce qui arrive, je le répète, un paquet de fois, cela n’aura servi à rien. Par ailleurs, la personne qui s’en occupera doit être un saint, car un chat qui a pris ses habitudes est quasiment impossible à recaser.
On peut aussi léguer une somme d’argent conséquente à une association pour qu’elle prenne soin de votre chat après le grand saut. Cela dit, il faut bien choisir l’association en question…
C’est juridiquement valide mais je le répète, un animal, surtout un chat, qui s’est habitué à vous sera toujours au minimum mal à l’aise quand il changera de foyer.
Bref, le mieux est vraiment d’essayer de faire en sorte que cette situation ne se produise pas. C’est cruel mais c’est comme ça, on meurt seul et ce n’est pas nouveau…. Même le personnage le plus puissant au monde mourra seul…
Reste le cas de mort accidentelle ou de maladie foudroyante du propriétaire. C’est pour cela qu’il est bon que votre propre chat s’habitue, au moins de temps en temps, à une autre présence. Si vous vivez en famille, pas de souci. Le problème concerne les personnes seules. Qui doivent alors associer toute personne qui viennent les assister à faire connaissance avec le chat, en particulier en le nourrissant, c’est la seule action qui permette au chat, après la mort de son maître, de reconnaître la main qui l’a nourri et donc d’avoir encore un point de repère.
Mais cela tient toujours du pis-aller.
Conclusion ?  Il faut penser aux animaux avant de penser à son propre confort, à son propre blues, à ses propres manques… Il y a quand même un truc. Quand le chat est jeune, il faut en profiter pour lui faire connaître du monde. Dans ses habitudes, il peut y avoir plusieurs personnes. Et du coup, en cas de disparition, le chat se sentira encore de ce monde… 

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