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Cruauté sur les animaux : quand la Chine s’éveillera... t’elle ?

Selon le quotidien China Daily, les faits, abominables, se sont produits à Huizhou, ville située au sud, dans la Province de Guangdong, dont la capitale est Canton, on est à la frontière de Hong Kong et Macaù. Li Pingping, ex consultante en marketing, a acheté un chaton et l’a décapité dans sa salle de bain (n.d.l.r. sans doute pour éviter de salir partout !). 

Puis, internet est toujours là pour en rajouter dans la crétinerie, la cruauté et l’horreur, elle a posté les photos du chaton décapité sur le site WEIBO, comme quoi en Chine si tu écris le mot liberté sur le net on t’envoie un tank mais si tu mets en ligne des photos d’horreur, la police s’en fout. 

Cela dit, la situation évolue car des milliers d’internautes ont insulté la « sansonette », l’humour est ma façon de détourner l’horreur, allusion à la famille Sanson qui a été, de père en fils, celle des bourreaux français de Louis XIV à Louis Philippe. En 1847, le rejeton de la septième génération jouait beaucoup, perdait donc beaucoup et avait mis en gage de ses dettes… la guillotine ! Il a donc été viré.  

Bon, retour en Chine. 

Les choses évoluent puisqu’un autre quotidien chinois, South China Morning Post, a repris cette phrase d’un internaute « La cruauté de cet acte va juste au-delà de toute imagination »… 

La décapiteuse s’est fait traiter de malade mentale, d’idiote… 

Elle a quand même ôté les images de son blog, écrivant qu’elle voulait s’excuser, que ce jour là elle était prise de boisson, triste d’avoir appris que son père était accusé d’infidélité conjugale et tellement en colère qu’elle devait se venger. 

Au passage, on rappelle que la Chine n’a aucune loi de protection des animaux, nonobstant les actions de quelques activistes qui essaient de faire avancer les choses dans le bon sens. 

Une semaine avant ces faits, un employé avait mis à sac un refuge de chiens errants, tuant sept chiots, sans aucune réaction des autorités. 

Ou encore cette histoire qui se passe à Beijing, ex-Pékin, un anglais né en Chine, ceci a été raconté par un autre canard, le Beijinger Magazine, sort son chien, une patrouille lui demande les papiers d’enregistrement de l’animal, il ne les a pas, le chien est bâtonné à mort sous les yeux de son maître… 

Le journal a quand même interviewé les lardus, qui ont répondu que « Sans papiers d’enregistrement, le maître n’avais pas de voies de recours »… Ouf, on est rassurés, on avait peur que l’on ait été dans l’illégalité ! 

Bon, conclusions… 

On peut bien sûr, penser d’un pays, d’une culture, de ses habitants, que l’on y est d’une perversité et d’une cruauté connues depuis Marco Polo. 

Mais… 

Même si je n’ai rien de  commun avec ce manche à balai dans le c… qu’est Pascal, je reconnais que sa petite phrase, « Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà » est quand même carrément bien vue, y compris sur le plan chronologique. 

Car il fut un temps où en France, on faisait de grandes fêtes où l’on lançait des chats vivants dans les bûchers, sous les rires de la foule. Bon, d’accord, les anglais faisaient la même chose avec les pucelles, surtout celles d’Orléans, ils y avaient pris une furieuse dérouillée et avaient du fuir … vinaigre (ouaf !). 

Il fût un temps pas si lointain où les exécutions étaient publiques en France (1939), et il fut un temps encore très récent où la peine de mort était appliquée, jusqu’en 1982 ! 

Alors, question barbarie, si l’on monte au hasard au niveau européen et que l’on ajoute les abominations des clowns et clones du peintre autrichien, et de ses potes espagnols, italiens, roumains, norvégiens, autrichiens, français , on peut aussi pour faire taire toute réflexion idiote, la France se nourrit de crétinisme de masse en ce moment, ajouter encore de gros fous sanglants côté russe, on a finalement peu de leçons à donner aux Chinois. 

Sauf qu’il s’agit d’animaux, comme si les gros bourrins qui nous servent d’idéologues faisaient la différence ! 

Nous avons vu toutefois avec maître Eric Alligné, spécialiste de la défense animale auprès des tribunaux français , que le droit des animaux avance en France, mais à la vitesse de la tortue de La Fontaine ! 

J’en reviens pour finir à Li Pingping, qui tue un chaton parce qu’elle a bu, ceci parce quelle est en colère, ceci parce que son père a trompé sa mère…  En fait ici, la vertu tue ! Si elle souhaitable dans nos mœurs politiques, et de ce depuis le célèbre Cincinnatus,  consul à Rome redevenu cultivateur une fois le boulot terminé, elle ne peut jamais justifier une cruauté ou une vengeance. Si on doit décapiter un chat chaque fois qu’un homme (ou une femme…) est infidèle, les huit millions de félins répertoriés en France vont vite devenir une espèce en voie de disparition !

Non ce n’est pas une légende on mange les chats en chine

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