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Michel Baussier, Président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Vétérinaires répond au Parisien.

Michel Baussier, Président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Vétérinaires répond au Parisien.

Nous vous avions informé le 30 juin 2014 d’une question soulevée par Le Parisien dans son numéro du 29 juin 2014 dans un article intitulé “Le juteux business des vétérinaires”, article qui a provoqué beaucoup de réactions.
Cet article conteste le double casquette des vétérinaires qui à la fois prescrivent et vendent les médicaments souvent à des prix plus élevés que dans les pharmacies.
Le Parisien en date du 6 juillet 2014 publie le droit de réponse de l’Ordre des Vétérinaires, outré de l’opprobre jeté sur la profession.
Michel Baussier, Président du Conseil Supérieur de l’Ordre des Vétérinaires, rappelle tout d’abord que le rôle du vétérinaire est indispensable pour la santé animale et l’hygiène sanitaire des humains.
“En zone rural, le vétérinaire traitant d’un élevage est seul en mesure d’évaluer la pertinence et la sécurité des médicaments qu’il peut être amené à délivrer après ses prescriptions. Il est en effet le seul professionnel de santé à se déplacer dans l’élevage et donc le seul à avoir qualité pour examiner les animaux et établir un diagnostic.”
Il ajoute plus loin : “Ceux qui prétendent réaliser des économies en se passant de ses conseils et en prônant l’automédication quelque soit l’apparence qu’elle revête, prennent délibérément le risque de mettre en danger tant la santé et le bien être de leurs animaux que la sécurité sanitaire des aliments de l’homme.”
Plus précisément, concernant la pilule contraceptive des chattes, Michel Baussier rappelle que ce médicament requérant une ordonnance, ne doit être administré à la chatte qu’après examen renouvelé tous les ans. “Accuser les vétérinaires de tirer abusivement profit de la contraception des chattes mettant de surcroit en avant un médicament hormonal ne pouvant être délivré que sur ordonnance, est de nature à tromper gravement le public.”
A la suite de la publication de ce droit de réponse, Le Parisien indique qu’il maintient les informations de leur article du 29 juin. Il précise que l’article n’a pas remis en cause la nécessité d’une consultation du vétérinaire pour prescrire la pilule aux chattes mais conteste l’impossibilité de se fournir auprès d’une pharmacie. Il rappelle que l’objet du dossier n’est pas de critiquer la profession vétérinaire dans son ensemble mais d’ouvrir le débat sur le système actuel qui permet aux vétérinaires de prescrire et de vendre la pilule des chattes et autres médicaments.
On voit que le sujet soulève les passions et la discussion du projet de loi Agricole d’Avenir risque d’être houleuse.

Notre article relatif à cette affaire du 30 juin 2014

Dans Le Parisien Le vétérinaire Michel Baussier qui est également le Président de l'Ordre National des Vétérinaires défend le système actuel.

 

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