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Le chat qui ressemblait à la fois à Adolphe Hitler et à Charlie Chaplin

23/04/2013
Le chat qui ressemblait à la fois à Adolphe Hitler et à Charlie Chaplin

Le Dictateur ?
Difficile de déterminer si notre ami ci-dessus est le portrait de l’original, à vrai dire peu intéressant, obscur peintre né à Linz sans autre capacité que diffuser la haine et l’un des plus grands criminels de l’histoire de l’humanité, ou celui de la copie, monument du cinéma américain tourné par l’immense Charlie Chaplin…
Le chat et la haine me paraissent difficilement compatibles. La colère oui, la hargne, le mauvais caractère même, l’agressivité en cas de menace, mais la haine, ça c’est un truc d’homme, d’homme dans ce qu’il a de plus con, de plus nase, de plus réduit du cerveau.
La cruauté encore, oui, quand un félin joue avec une souris qu’il ne veut surtout pas tuer tout de suite, mais ses (gros !) cousins indiens et sibériens, rayés ou blancs, plaident sa cause, ils font la même chose, pour que la proie arrive en état de fraîcheur près des petits…
Bon, si c’est génétique, ce n’est donc pas forcément cruel, et encore moins sadique…
Non, un chat ne peut décidément pas s’appeler Adolf…
Alors voyons si grominet est plus proche de Chaplin…
Charlie Chaplin était artiste, il jouait, inventait, mais surtout s’amusait.
Et ça, semble t’il, c’est très chat. Au lieu de jouer avec une pelote de laine, on joue avec la pelote de dollars des producteurs, on sait même jouer au cinoche, Garfield au hasard, on sait tenir son rôle dans un roman, tel le cousin botté qui a plutôt réussi en littérature, infiniment mieux que le peintre sus-cité et son « combat » (kampf) aussi hideux que mal écrit.
C’est encore trèès chat d’inventer… je reste quasiment en extase devant l’un de mes greffiers, Dodge, (couleur blond vénitien et le « d » pour la prononciation façon la Sérénissime) , qui est un vrai clown, trouvant chaque jour une nouvelle bêtise, une nouvelle position, un nouveau jeu (il adore le soleil car il ya des ombres partout et qui bougent, à moi les murs !), bref un sens créatif digne d’un grand artiste.  
Jouer ? La comédie, la tragédie, la tragi-comédie, le boulevard, la nouvelle vague, la danse (et oui, le tcha tcha tcha…), faire des jeux de mots (chaviro, rotentacha, chamipataro, robrulapatacha…), le répertoire de nos amis félins est universel.
En plus, dans Charlie Chaplin, il y a deux fois… cha !
Voilà, jeune félin ci-dessus, bienvenue dans le Dictateur (qui casse la binette de deux gros c… en même temps !), bienvenue dans Les Temps Modernes, veinard qui va connaître Paulette Godard, bienvenue dans La ruée vers l’or, celui des yeux de chat !  

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